Après la période de Commémoration du Centenaire de la Première Guerre mondiale, le carnet Corpus 14 a laissé agir le tamis du temps. Sept ans plus tard, ces archives nous parlent-elles encore ? Avec la distance du temps, le Corpus 14 nous apparaît non plus seulement comme le témoignage des gens ordinaires pris dans le premier conflit mondial, mais comme un jalon dans la longue histoire des écrits ordinaires et comme un fonds à verser à ces archives de l’ordinaire, dont rêvent anthropologues et historiens depuis la fin du XXe siècle.
Une mutation s’est opérée, du colloque de 2018 “La Grande Guerre des gens ordinaires” à la publication “Gens ordinaires dans la Grande Guerre” aux éditions de la FMSH, qui déplace le point focal vers les “gens ordinaires”. C’est avec cette perspective nouvelle, centrée sur l’écriture ordinaire, que redémarre ce carnet.
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OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Agnès Steuckardt (8 mai 2025). Corpus 14, des archives pour l’écriture ordinaire. Carnet de Praxiling. Consulté le 18 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/13w33